Illustration de la Colombie pour les enfants

Un petit cadeau en dessins de mon ressenti sur la Colombie, mon coup de cœur. En espérant que ça vous plaise...
Je me suis inspirée de mes deux nièces...un cadeau elles.















Survivre à l'Equateur


      L'équateur n'a rien à envier aux autres pays pour ses paysages mais pour le relief, il est terrible. Du moins par où nous sommes passé. En venir à bout, fut un crescendo de difficultés qui s'est terminé dans la boue et des montées impossibles. Ici quand ils ont construit les routes: ils se sont dit "pourquoi contourner les montagnes par les vallées? Nous allons construire la route par-dessus, c'est bien plus simple et directe". La météo s'est aussi mise de la partie pour rendre le trajet encore plus pénible.  En altitude, ce fut le froid trop souvent accompagné de brouillard et de pluie qui nous empêcheront de profiter amplement du paysage... Petite frustration de voyage. Nous sommes un peu grognon le matin de partir sous la pluie. Alberto et Lucy étant allergique à la pan-américaine, nous avons emprunté des routes secondaires chaque fois que c'était possible (plus plus souvent qu'autrement) ce qui a rendu notre progression plus lente mais certainement plus "agréable". Ainsi notre détour par le lac Atillo, nous vaut de pousser nos vélo dans la boue sur quelques 8 km, merci la pluie, suivi d'une route bumpy et rocailleuses pas mal difficile mais de toute beauté. On aurait dû s'en douter quand la piste ne se trouve même pas avec un GPS et qu'on avance en suivant les indication trouver sur le blog d'un cycliste un peu trop zélé. Les rencontres ont été au rendez-vous, nous l’avons surnommé la route des cochons et des taureaux, pour vous dire.
 La fatigue est au rendez-vous avec ses sauts d'humeurs mais cela ne nous empêche aucunement d’avancée et de combattre les maudites Andes avec tout de même le sourire. Et il nous en a fallu des sourires depuis Riobamba jusqu'au Pérou pour se motiver, pas une seule journée facile, toutes avec leurs lots de misères et d’aventures. Les derniers 25 km de Zumba à la frontière, nous ont donné tous ce que l’équateur a de pire à nous offrir, des glissades dans la boue, des côtes ou l’on pousse nos vélos sur 500 m pour grimper 100 m, des passages à gué= pieds trempés, la pluie pour saucer, le tout parsemé de côtes interminables pleines de roches et de trous qui me laisse bien souvent échappés plusieurs cris de terreur. Qui dit montées à pic, dis descentes à pics… Résultats, il aura fallu que je manque de me tuer dans une "mini côte", merci mes chaussures, pour que Marc découvre le pot aux roses… plus de frein à l'arrière... ni à l’avant (enfin juste assez pour que Marc dise que j’en ai). Merci l’Equateur pour ce bel au revoir. Nous avons quand même festoyer pour l’anniversaire de Lucy avec un gâteau de fortune, bougies sur panellita, un luxe.
 Le Pérou ne nous récompense guère de nos efforts. Nous sommes accueillis par un poste d'immigration ouvert sans agent d'immigration. Apres avoir poireauté, on s'informe auprès des gens du patelin qui nullement surpris, nous disent tout bonnement d'aller chez lui s'il n'y serait pas. Et bien oui, il était tranquillement chez lui sous sa douche,pendant que nous nous l' attendons comme de imbéciles.Il aura quand même fallu deux reprises pour le déloger. Il se pointe un bon 15 minutes après tout de même, il n'est pas à notre disposition avec lunettes fumées, cheveux gomina et habits non officiel, tamponne nos passeports en glissant quelque blagues souvent de mauvais goût (ainsi la France c’est la révolution, il avait rien à dire sur le Canada, étrange)  tout en textant( qui a dit que les hommes ne pouvaient pas faire deux choses en même temps)et repartira aussitôt que nous ayons franchi le seuil de la porte qu'il closera définitivement pour la journée. Sans gêne,Il nous dépassera en moto taxi,  bras dessus bras dessous avec sa "date".  Même chose pour le policier qui doit nous contrôler, nous devons le déloger de la tienda d'en face ce qu' il n'apprécie visiblement pas ,interrompe le visionnement de sa partie de foot, c'est cruel. Disons que ça donne le ton... Bienvenue au Pérou. J'oubliais de préciser que la frontière marque aussi le retour de l'asphalte... Ça c’est un chouette cadeau. A date, à part un village un peu cradouille, un chien écrasé live enfin de la fenêtre de l’hôtel, des propriétaires d'établissement qui jouent à cache cache avec les cyclistes que nous sommes...Nous sommes un peu sceptique mais ne nous détrompons pas, nous trouverons bien un moyen de l'adorer, le Pérou.


Rencontre moutonesque.

Au sommet, Marc attend le reste des troupes perché sur son rocher.

                                                            Détour par le lac Atillo.
                                                   Vue pour sortir du lac Attilo.
                                 Nous attirons l'attention c'est certain et les enfants nous entourent.
Les 8kms dans la boue pour rejoindre la civilisation.
Cuenca et ses merveilles.

                                    Nous attaquons la frontière après Loja avec ses lots de misères.
                                                        Nouveau style cycliste.
                                                                  Grimpette matinale.
Les vélos n'aiment pas la route visiblement.


                                                           Journée normale en Équateur.

                              Les derniers 25 kms pour rejoindre le Pérou, ne sont pas de tout repos.
                                                           Glissement de terrain.
                                                    Chute live, merci Marc pour la photo.
                                              Nous n'en finissons plus de grimper dans la boue.
                                          Village perdu du sud de l'Équateur proche de Zumba.