La "going to the sun" (la route traversant le parc Glacier et qui nous a mené vers la prairie) marque notre amour pour cette contrée, chaude le jour et orageuse en fin d`après midi. Un col avec vue sur l`immensité et la grandeur des montagnes. Nous avons pu aussi explorer les terres indiennes en pays des Blackfeet, de toute beauté mais ou le problème "first nation" reste le même qu'au Canada, hormis qu'il y a plus de chiens errants. Effectivement, nous avons pu avoir un compagnon de route indésiré durant 4 à 5 miles. Nous nous étions dit que si il nous avait suivi 4 jours à notre détriment, nous l'aurions adopté.
A peine 150 ans que l'homme blanc a fait son apparition dans la région, nous pouvons aisément au vue de l'immensité territoriale et de son relief se figurer les indiens chassant le bison, les couchés de soleil d'un rouge sanglant tranchant avec l'aridité des terres jaunes parsemés de vert prés des cours d'eau...il faut aussi penser que les grizzlis et autres wildlife pullulaient en ces étendues jusqu’au Mississippi.
Que dire de plus mise à part que les gens ici sont d'une extrême gentillesse, réservé, modeste et très accueillant, merci à Dowy, Ralph, John, Trisha, le gars de St Mary qui nous propose des barres énergétiques en pleine montée et j'en passe. Maintenant équipé pour le plus haut col ever avec un polaire qui s'est avéré être une épreuve à trouver, d'avantage que les passes de montagnes, car ma taille semble être un standard juste pour enfant. Eh oui, j 'ai une belle étiquette à l'intérieur pour y inscrire mon nom et mon adresse, cool.
L'heure est désormais à la préparation mentale pour la Beartooht highway qui promet d'être spectaculaire mais difficile, un beau col à plus de 3000 mètres. Une première pour Marc, alors imaginez pour moi, un peu terri-attrayant... En autre chose pour ne pas me rassurer, Marc, notre fan du "toujours plus vite, toujours plus haut", espère fort que la météo soit de notre bord afin d'éviter la tempête de neige. Mais grâce à Dowy, nous avons une couverture de survie donc pas d'inquiétude. Nous avons pu aussi nous rassasier à souhait, donc les réserves de gras sont là. Les épiceries sont très bon marché, me faisant revenir avec pleins de sacs au grand désespoir de Marc qui se demande toujours comment on va bien pouvoir traîner toute cette bouffe. Monsieur Budget semble être plus heureux aux Etats, nous pouvons même en bon amateurs de microbrasseries tester des bières plus régulièrement. J'aime ça moi, les USA.
Les portes de Yellowstone sont tout juste devant nous et le parc nous accueillera avec grand bonheur. En prévision, Geysers, cri du wapiti, des paysages troublants et épatants et encore et toujours la motivation , le fun et la bonne humeur.
Que me réservera Marc, mon tendre bourreau, après une passe de montagne aussi haute, j’espère être tranquille jusqu'au Pérou ?...ne dites pas amen car Marc a plus d'un tour machiavélique dans son sac pour me rendre le trajet pittoresque.
Noémie
Biche et son faon, prés de notre spot camping.
En grimpant, la "going to the sun".
Going to the sun.
Vue de la pass, une partie de la route qu'on a grimpé, parc national Glacier.
Coté descente.
Lake St Mary, parc national Glacier.Les prairies du Montana.
A l'entrée de la Lewis and Clark, national forest.
Relief du Montana.
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