Parlons cycliste, parlons biéres...Un spécial Amérique central et Méxique



Qui dit personnes qui roulent à vélos dit souvent grands amateurs de bières et pour ne pas dépareiller avec la communauté cyclistes, nous l'adorons. Il faut dire que quand un québécois et une française du Nord-Pas de Calais se rencontrent... il y a forcement de la bière... Toute belle histoire d'amour débute avec une bière...
commençons par les moins connus, les plus rafraîchissante mais pas forcément les meilleures niveau saveurs, je cite les bières de l'Amérique centrale et du Mexique. Il faut dire qu'en 11 mois nous en avons goûté... C'est notre secret pour avancer...

Faisons quelques pas en avant et allons en Amérique central. Une chose pour la défense de ses bières, il fait pas mal chaud, peut être un peu trop, donc il faut avant tout revoir le taux d alcool à la baisse 5% à son meilleur. Rien à comparer au Quebec à la Belgique et encore à l'Allemagne ;0 on est dans des pays producteurs de Rhum, de tequila et de distillo de cana... pas de vin d'orge quand même et il faut savoir que le côté rafraîchissant prédomine car sous les 30 degrés et plus, c'est ce qui importe avant toute chose... et que chaleur plus fatigue de la journée de vélo, ben ça tape vite...

Au Costa Rica:

                                      

Alors l'impérial, pas franchement mauvaise en plus le dessin ressemble à un blason flamand mais ce n'est pas assez pour nous faire basculer en Belgique à 4.6%. Elle ne figure pas quand même pas dans le top 5 des pas pire bières malgré son goût PLUTÔT prononcé, les saveurs ne restent pas en bouche et meurent aussi tôt naît.


Dans la catégorie, erreur à ne pas refaire, bière salée et pseudo "limée"... chouette le goût de la bière n'est pas tuer par la lime mais par le sel.. Au secours!!! La finir signifie un dégoût à chaque gorgée, résolution lire les ingrédients avant d'acheter. Mieux vaut acheter le rhum derrière. Bière et sel ne rentre pas dans l'appellation bière pour moi... Ne me dites RIEN, j’adhère pas à l'idée.

Au Nicaragua:


Au Nicaragua, il y a la Toña, la Victoria classica ainsi que la victoria frost.. La frost ne mérite aucune majuscule, ark de l'eau en bouteille sur fond de malt, bien frais ça passe bien car c'est frais... L'étiquette avec ses flocons et son givre peut vous attirer après une dure journée sous les 35 degrés mais attention c'est un leurre ;p La victoria classica a quelque chose de spéciale en arriéré goût sans pour autant la différencier réellement, les papilles restent un peu surprise à  la première gorgée pour vite oublier, le goût est point tenace, bonne mais pas de quoi en écrire un livre.
La Toña est de loin la meilleure. Pour le justifier, elle est plus cher. Simple petite blonde avec caractère... Elle reste ma favorite, tenue, goût, une pointe de houblon et une particularité que je n'ai pas pus définir en comparaison des autres.

Au Salvador:

Pas vraiment de bière locale quoique la pilsner ou miller, ça sonne salvadorien. et ça j'en parle pas car nous parlons de bière non. J'ai même trouver une bière cubaine en pensant avoir une salvadorienne.
 Il faut aller en Amérique central pour la trouver, plus forte que toutes, un gros 5,4%, une genre de rousse à l'étiquette attrayante.Tellement attrayante qu'au Costa Rica, nous la retrouvons avec toutes les autres bières d’Amérique centrale. Pas si mal, forte en comparée des autres avec du goût en bouche.

Le Guatemala:

          


Au Guatemala, la Gallo a pas mal le monopole, et ce n'est pas pour rien. Bon goût bien meilleure que les bières mexicaine mais pas de quoi péter trois pattes à un canard... hormis son étiquette qui ressemble au céréales kellogs, elle a un peu de saveur. Mais la Cabro en comparée est exquise, une pils ressemblant aux bières de microbrasserie. Si on ne fait pas attention encore à l’étiquette qui semble sortie tous droit d'un fromage. Puis il y a une brune Moza. Pensez plutôt châtain foncé car ici ça existe pas. Pas une extrême réussite, il y a  une tentative, suffisante  pour la souligner. La Cabro est dans le top 5 avec ses saveurs douces en bouche, son goût profond et savoureux d'une bonne bière réconfortante comme je les aime.

-Le Panama :



Le Panama ne nous aura pas marqué par ses bières, elles se boivent bien mais n'égale rien niveau goût. Hormis, la Balboa qui recèle un
 goût plus prononcé, un semblant de houblon, yes. Pour le prix nous ne nous plaindrons pas mais tout de même ce n'est pas une découverte de taille, elle épanche notre soif et apaise le palais en attendant de trouver de quoi le satisfaire réellement mais ce fut un flop au Panama. Il y avait bien une microbrasserie à Panama city mais trop loin de nous pour aller se forger une idée sur ce qu'est une bonne bière en ces contrées, dommage.

Au Mexique:


 Au Mexique ,2 grandes brasseries se disputent le marcher Tecate et Modelo... Le choix est donc beaucoup plus vaste, quoique les bières se ressemblent quasi toutes.
3 se démarque par leur meilleure qualité,la Bohemia Weissen, la Negra modelo et la Pacifico.

La best, la Bohemia Weissen, une vraie bière avec de la saveur, de l'amertume. Une blanche qui est réussit avec ses goût d'agrumes en fin de bouche qui titillent le palais pour une autre gorgée.

 

Il y en d'autres de la lignée Bohemia cependant  j'en parlerai à peine car elle se décline en clara et obscura puis ne sont pas suffisamment satisfaisante. De surcroît, elles sont un peu dur dur à  trouver mais moins que la Weissen qui ne paraît en aucun cas faire l'unanimité (difficile à trouver). Merci Walmart de la vendre. Les obscuras pour infos sont jamais "winner" selon moi dans ses pays, manquant cruellement goût et de corps, elles s'apparentent souvent à des blondes.
-Chez Tecate..il y a aussi Indio , moyi moyou, à part ses belles étiquettes pop, elle attire réellement au premier coup d’œil mais pas à la première gorgée manquant du je ne sais quoi qui vous fais dire mmh de la bière.
-Modelo especial, dite pils, nous ne pouvons pas nommer cela "bière" mais de l'eau un peu houblonnée et le "especial " semble juste là pour faire attrait.
-la Negra Modelo: nous sommes déjà dans une autre gamme, celle de la Bohemia. Une brune, du corps et de la lourdeur digne d'une noire sans être aussi lourde, elle séduit par ses saveurs café et ses saveurs qui restent définitivement dans la yeule, cependant avec le soleil, je comprends pourquoi elle sont moins raffolés, elle désaltére beaucoup moins.
-la Corona,,,,, non non et  renon. Peut-être avec une grande soif accompagnée de citron, il est certain qu'elle rafraîchit. Ce n'est pas pour rien que en grand format c'est appelé format familial.
-la Pacifo, la meilleure bière de type clara du Mexique selon nous, digne d'une blonde classique avec des rehaut de saveur en fin de gorgée. Marc la tous de suite mise dans ses promises, de plus avec sa bouée et son fond jaune nous ne pouvons que se la remémorer, elle ne peut que vous faire craquer.

La pire: la Sol lime. Même la goûter est difficile, je me répète sel et citron dans la bière, c'est à mon sens looser... Je vous met au défi de me trouver une utilité au sel, ne me dites pas que c'est pour pas qu'elle mousse. Prenez pas de la bière pour faire cela ou trouvez un bon serveur.

Vous l'aurez compris le Mexique ainsi que l’Amérique central ne sont pas des pays de bières et on ne leur en veut pas... Décrire ce genre de bières semble un shouia insipide car elles se ressemblent quasi toute, c'est pourquoi, je ne suis pas attardée dans les détails coté palet, il faut vivre dans le pays et boire sa bière comme un "refresco" pas comme un délice ou élixir. C'est une autre vision de la chose. Au moins nous avons pus épancher notre soif.
                 

Notre top 5: La Bohemia Weissen, la Cabro, la Toña, la Pacifico et la Modelo negro.


Nous sommes en Colombie et L'espoir renaît: à mon plus grand plaisir, une vraie microbrasserie. Venant de Bogotá avec ses saveurs dignes d'une excellente bière de microbrasserie, une jouissance à la boire mais pas à n'importe quel prix. Disons que tous se paye et je préfère payer pour du vrai goût, merci la Colombie...

Prochain poste l'Amérique du sud et ses bières, peut être le Canada, l'Alaska entre deux et si vous êtes chanceux, les parcs nationaux des États unis et les microbrasseries affiliées car se remémorer les goûts après autant de temps ça relève du défi et j'ai bien peur de faire un blop. (je vais devoir y retourner;p)
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Du houblon en veux tu en voilà,des ingrédients forts le miel,une appellation digne sans aucun équivoque ALE et même un prix mondial mais chut. Mes papilles ont redécouvert le délice que de saveurs
 même si elle manque cruellement d'alcool. Mais n'oublions pas la chaleur d'ici...

Nous terminons en  en buvant une à la votre. SALUD.




Cyclistes à la mer...

Après une semaine d'attente dans la capitale Panaméricaine avec diverses découvertes (dont jungle en pleine ville avec ses singes, visite de la vieille ville contrastant avec ses bâtiments neufs et abandonnés, repos, ruines de l'ancienne Panama...), nous démarrons notre samedi  à 5 h 30 par la mise à bord de nos vélos dans un 4x4 taxi presque aussi vieux que Marc et à l'état un peu douteux. À 7 passagers serrés comme des sardines, c'était parti pour 3 heures de route dont la moitié était digne de montagnes russes, oui vous pensez bien au manège qui vous fait redescendre les entrailles dans les jambes... Moi et mon estomac! Il a bien failli rendre  tous mon déjeuner avant la fin du trajet. Nous avions déjà eu un bus de l'apocalypse de Quépos à Londres au Costa Rica sur la route de l'enfer mais la route de Chepo à Puerto Carti a été à l'unanimité déclaré Route" 666". Pourquoi au juste ? Parce que... trêve de plaisanterie, au tournant pour prendre le chemin semi-terre/semi-asphalte pour Puerto Carti, nous commençons par monter une côte apparentant plus à un mur,elle nous aurait arracher les poumons celle là, où Marc s' écrit "une chance que nous avons décidé de ne pas la faire en vélo"... Et ce n'était que le début, le moteur hurlait déjà à la première cote et il y allait en avoir une interminable succession aux degré d'inclinaisons pire les uns que les autres, à un tel point que notre chauffeur devait prendre son élan pour l'ascension la terminant presque à l’arrêt puis finissait toujours par redescendre aussi brusquement,  (les freins, la transmission et le moteur nous ont fait sentir les effets de leur dur labeur bien avant que l'on finisse notre descente aux enfers)... ajoutez à cela des courbes à l'aveugle  à 90 degrés. On s'est bien demandé qui de nous ou du 4x4 allait mourir en premier. J'ai bien failli: arracher le siège avant pour ne pas tomber, mourir d'un rire qui cachait mal mon anxiété, hurler de terreur comme dans un manège (oups parfois un cri m'a échappé) et  vomir mes intestins... Le tout sous  le regard amusé de Marc qui trouvait cela bien  le fun et qui n'était pas inquiet de la route comme moi mais plutôt de l'état du camion qui agonisait. Durée de la route 666: 2 heures. OUF! Nous embarquons ensuite dans une lancha qui nous dépose au bateau, le m/s Independence pour une détente bien méritée...On rembarque les vélos qui auront encore leurs lots de misères pour quelques jours... eux n'ont pas le mal de mer, ils n'aiment juste pas l'eau salée... Une fois bien installé sur le bateau, nous découvrons avec plaisir une belle ambiance  et de belles personnes et c'était parti pour une croisière dans l'archipel des San Blas qui s’annonçait festive... Nous qui sommes devenus de bons sauvages, il faut dire que de côtoyer plus 20 personnes à la foi est digne de mention. Nous avons tout de même réussi à avoir une soirée de quiétude en restant seul à bord sur le bateau alors que les autres convives festoyaient autour d'un feu à la plage voisine. La solitude est nécessaire, voir ressourçante pour nous,  voyageant depuis quasi 11 mois sans côtoyer  trop d'âmes qui  vivent.Hormis le fait que tenir un repas dans mon estomac a été un vrai marathon durant la seconde partie du trajet (enfin avant aussi mais chut), nous avons pu jouir des joies du snorkeling, de paysages paradisiaques, des Kunas avec leurs techniques artisanales, des délices de la mer, de très bon repas ragoûtants et excellents (non je n'ai pas vomi d'avoir été trop gourmande, cela serait plutôt le genre de Marc... j'en ai même sauté un à mon grand déplaisir faute d'être dans la capacité d'ingurgiter), ainsi que la joie de dormir tête au vent bercé par les vagues.... Merci au captain et son équipage pour ces moments de magiques. Bref, nous avons en masse profiter des joies de la mer pour revenir aux plaisirs de la ville en Colombie. Cartagena nous prend en charge pour les 7 jours d'attente, impatients de voir nos amis....Luc et Alex faite vite ;p les chevilles et les mollets nous démangent, Marc rêve déjà de ses montagnes et le bateau nous a bien trop engraissé avec ses délicieux repas.

                                             Déchargement des vélos après la ride de 4x4.
                                                       Le paradis des San Blas.

 
Trouvailles... à la plage.



                                               En avant pour la découverte des fonds marins.
                                                                    Ça chill grave.




                                         Le peuple Kuna nous apporte ses merveilles de la mer.

                                                           Au menu, langoustes fraîches...




                                                          Le bateau m/s Independence.

                                              Les "molas", artisanat des femmes Kunas.

                                                        L'arrivée à Carthagène des Indes.

Mécanos et noix de coco,,,

Ah, le Costa Rica...Il porte bien son nom: la côte riche, riche en verdure, en beauté et "wildlife" mais aussi en tourisme. Et quand il y a trop de touristes, en plus de manquer d'authenticité, c'est souvent cher... Je vous direz aussi que le Costa Rica rime avec Alaska à ce niveau là et qu'il n'a pas charmé les cyclistes que nous sommes.

Pourquoi? Peut être parce que en y arrivant de Penas Blancas, il nous a fallut 3 jours de route de l'enfer pour souffler... Par souffler Il faut entendre relaxer. Pas facile sur une route étroite sans accotement, en passant précisons que c'est la "main road" traversant le pays, je vous laisse vous figurer le trafic: 10 camions à la minutes, des voitures, des bus voyageurs et des mini vans de touristes... Imaginer 2 cyclistes chargés, ajoutés des trous dans la routes (bah oui, nous sommes en Amérique centrale quand même...) Pas joyeux tous cela, si vous additionner quelques journées à être malade, des problèmes mécanique (une roue brisée, des freins qui crissent à faire fuir les oiseaux avoisinants, un bruit de roulement de pédalier à devenir folle)... Qu'est ce que cela donne? Deux cyclistes de moyenne humeur...

Passés les kilomètres "de la route de l'enfer" nous retrouvons un accotement et rouler redevient agréable. Notre balade quotidienne est parsemée de cris étranges et inattendues, souvent sans être capable de pouvoir identifier l'animal et surtout de le localiser. Le Costa Rica a eu l'excellente idée de tous mettre en parcs nationaux, qui ne laissent rien entrapercevoir de la route hormis les cadavres animaliers. Même les plages sont bien souvent privées ou transformées en parcs maritimes alors pour voir, il faut payer... Ici il y a un tour pour tous, et ces tours sont loin et ne se font pas à vélo.

À notre arrêt, près de Quépos sur la côte pacifique, nous commencions depuis peu à apprécier le pays que la seule et unique attraction nous motivant nous file entre les pattes. Quand le parc Manuel Antonio, n'est pas fermé (soit le lundi) ou que votre warmshower ne vous convainc pas d'aller voir la pseudo cascade plutôt que le parc;  il est enclin à des inondations le fermant à 60%, donc nous y renonçons. Le parc ne veut décidément pas de nous donc pas de photos carte postale de singes "cutes", de toucans... Une chance que nous étions bien lotis chez notre hôte au milieu de la jungle.

L’accueil Costaricain est loin de nous avoir séduit et d'être à la hauteur des autre pays d'Amérique centrale, peut être est ce l’excès de tourisme. Ici même un sourire semble pénible et les enfants nous regardent ahuris sans même répondre à nos vains envoies de main. Il faut avouer que nous n'avons pas connecter avec les habitants pour ne pas dire communiquer car parfois leur argot nous a semblé incompréhensibles. Eux semblent nous comprendre pourtant.  Nous sommes un brin ironique mais c'est un beau pays, avec des infrastructures touristiques conséquentes, des systèmes de transport excellents, un côté aventure certain et une vrai jungle avec tous ce que cela inclus... Bibites à gogos. Parfait pour les backpakers mais ce n'est pas ce que nous cherchions en tant que cyclistes et nous n'avons pas senti l'âme du Costa Rica, cette "PURA VIDA".

Nous tenons pour conclusion que le Costa Rica n'a rien à offrir à deux cyclistes sans trop de budget et peu de temps pour faire des détours. D'ailleurs nous devions aller faire un petit tour par la "Osa peninsula" mais au vue du kilométrage restant avec la frontière du Panama, nous nous sommes regardés complices pour valider que peu importe nous fonçons et fuyons ce pays.

Si parfois nous pensions avoir mal été reçus par les douaniers dans d'autres pays, le Panama obtient la palme d'or . Je ne mentionnerai que une chose; si tu n'as pas 500$ cash sur toi ou une preuve papier que tu as cet argent sur ton compte, c'est à vos risques et périls. Vous risquez de vous retrouver enfermer à double tour  sans explications pendant une vingtaine de minutes puis déporté par une agente d'immigration et une greluche en haut talons sans uniforme qui détient votre précieux passeport et deux feuilles (pourquoi une femme sans uniforme détient mon passeport et pas l'agente). Elle vous dis qu'elle vous ramène à la douane du Costa Rica sans plus d'explications. Vous la faites attendre une dizaine de minutes le temps que que Marc tente d'avoir une preuve au guichet du coin et en revienne bredouille. Ça l'a fait enragé la madame qui voulait que je laisse les vélos sans surveillance pendant ce temps. Refus catégorique et borné de ma part, c'est pas vrai que si je laisse tous le stock seul personne ni touchera, surtout au vue des gens autour...Y a même un gars qui vend des faux passeports . Après un manque de pétage de plombs et une marche de 5 minutes... bah oui des hauts talons sur la route trouée, c 'est pas pratique (douce vengeance), elle me fait expulser du Panama. Bref, on me rature mon tampon de sortie du Costa Rica (c'est illégal) et je dois revenir lorsque j'aurai une preuve. Fort heureusement, un café internet est juste en face (mais ça elle ne pouvait pas me le dire en premier lieu!!) et en 3 secondes, j'ai le sésame... Ça énerve la bécasse du Panama qui voyant le montant que j'ai sur mon compte faiblit... ah ah ah double vengeance. Non mais, elle croyait quoi? Que je me baladait à vélo à travers les Amériques en quêtant de l'argent en chemin?

Ce petit intermède de mauvaise foi Panaméricain, aura au moins eût le bénéfice de nous faire rencontrer Florent et Marjolaine, un jeune couple de Français avec lequel nous ferons la route jusqu'aux abords de Panama City. La panaméricaine est loin d'avoir du charme, hormis le fait qu'il y ait au moins un accotement digne de ce nom ou nous pouvons bien souvent rouler à deux de front. La route passe le plus souvent à quelques kilomètres des villes et villages peu nombreux (ce qui  inspire Marc pour un slogan sur le pays: Le Panama, un pays, une route, une ville). Il faut même penser à prévoir notre approvisionnement en eau et en nourriture ce que nous n'avons pas eu besoin de faire depuis la Baja california.

Notre croisière réservée, nous nous retrouvons avec en masse de temps avant le 15 mars, ce qui nous laisse disons un bon 7 jours de surplus sur l'itinéraire de base. Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé de prendre notre temps avec de courtes étapes et nos acolytes ont essayés fort par diverses techniques; multiples crevaisons et même une explosion de roue. Mais rien n'y fait, en dépit d'une moyenne de 4 crevaisons par jours. Une chose est certaine, ils nous aurons épaté par leur calme et leur patience légendaires face à ces impondérables réguliers.

Pour ce qui est de  l’accueil panaméricains, notre passage à la frontière n'en aura pas été le reflet, il n'est certes pas de grande envergure mais lorsque nous demandions une place pour dormir, nous étions toujours bien venus/reçus... Nous nous arrêtons maintenant dans la capitale qui nous charme d'emblée par son vieux quartier, où nous  logeons, mixant immeubles centenaires en ruines et d'autre fraîchement rénovées...un beau contraste (ancien quartier pauvre et à l'abandon en voie de réhabilitation depuis quelques années). De l'autre coté de la baie, le paysage est dominé par une forêt de gratte ciel...

A première vue, ce post peut ne pas sembler emprunt d'une joie extrême, il ne reflète que notre réalité qui n'a pas que des bons cotés. Malgré tout nous n'en perdons pas notre grand sourire et restons conscient que nous vivons une aventure extraordinaire. Nous nous réjouissons à l'idée de notre croisière sur les îles San Blas aux allures de vacances 5 étoiles, rien de moins et la Colombie qui nous attire plus que jamais même si ses montagnes me font , je dois vous l'avouer, un peu peur.

Avec le Panama, nous clôturons l’Amérique centrale, en fait  c'est déjà  fait, car officiellement en traversant le canal nous sommes en Amérique du sud.... Une ultime étape et non la moindre nous attend.  Altitude et dénivelé seront au rendez vous. 10 mois et demi sur la route, plus de 23000 kilomètres au compteur, ne nous aurons point voler l'envie de voyager bien au contraire... En attendant, nous sommes aux abonnés absents, nous prélassant dans les caraïbes en direction de Carthagène.

                                                Sur la route au Costa Rica, rivière à crocodiles.
                                              Un des problèmes mécaniques eut au Costa Rica.
                                                           Vue de la Cruz au Costa Rica.
                                                        Arbre servant de parasol aux vaches.

                                                   À Londres, chez nos warmshower.
                                                              Plage de Manuel Antonio.
 
                                                                   Set up dans la jungle.
                                                                          Jungle.
                                                               La "fameuse" chute.



                      Une chance que nous sommes 4 sinon on aurait passé pour la pastèque de 6 kilos.

  Le bonheur des pluies diluviennes nous rafraîchissant.
Notre team avec Florent et Marjolaine.
Canal de Panama..



                                       Marc n'a pu s'empêcher de jouer à Tarzan avec les lianes.